La CEDEAO a tenu sa 61è session ordinaire ce dimanche 03 juillet 2022 à Accra. La situation politique qui prévaut au Mali, au Burkina et en Guinée a été évoquée.
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est de nouveau penchée ce dimanche, lors de sa réunion à Accra, au Ghana, sur la situation sociopolitique au Mali, en Guinée et au Burkina. Selon les grandes lignes rendues publiques, la CEDEAO a exigé la non participation des autorités de la transition aux futures élections au Mali, condition sine qua non pour la levée immédiate des sanctions. La nouvelle loi électorale du Mali, semble autoriser une candidature du président actuel, le colonel Assimi Goïta, chose contraire à la volonté de la CEDEAO.
Sur le Burkina, la CEDEAO a décidé d’une transition de 24 mois à compter du 1 juillet au lieu de 36 mois proposés par les autorités de Ouagadougou. Concernant la Guinée, la CEDEAO a rejeté une transition de 39 mois et décidé de trouver un autre médiateur en accord avec Conakry, puisque le médiateur Mohamed Ibn Chambas nommé par la CEDEAO a été récusé par les autorités de Conakry.