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Boulevard des insolites

Dans mon figure ? 

Excusez les fautes d’orthographes et de grammaire que comporte ce passage. Mais il faut composer avec elles pour qu’il respecte l’esprit de celui dont il émane. Ceci est l’histoire d’un père de famille qui est surpris de la turbulence et de l’agilité de son fils à l’école. En effet, Bignon, fils de Avocè est écolier à l’école primaire publique de Affanmè centre. Un jour, le vieil instituteur qui le tient, décide de lui infliger une correction pour manquement à la discipline. Bignon, très agile saute par la fenêtre  et s’enfuit. Le maitre, n’en revient pas. Il fait quand même appel à ses parents. Au jour de la convocation, c’est le papa, un vieil homme aux cheveux et barbichettes grisonnants, qui se présente. Le maitre demande au petit garçon, de reprendre le scénario. Il hésite et s’entête. Son papa, de toute la force qui lui reste encore, se rue sur lui. Aussitôt il saute à nouveau par la fenêtre  et échappe à la fureur de son géniteur. Et se dernier de s’écrier : « Bignon dans mon figure ! ». Sincèrement, ceci se passe de commentaire. Comme quoi, l’alphabétisation est bien en marche. « Du wémè au Français, il n’y a que les fautes à éviter.

Nous attendons toujours le pétrole

Sous le régime de la Refondation, nous avons applaudi le pétrole de Sèmè. Un soir à la télévision nationale, lors de la présentation des conclusions de la commission technique chargée d’explorer le sous-sol béninois en or noir , le président de la République d’alors , a demandé à tous les tontons ministres, présents dans la salle du peuple, de faire un grand banc pour la bouteilles blanche et surtout leur contenu noirâtre , que tenait le technicien blanc dans ses mains. La joie du prégo était immense. Son visage a lui à la vue des premières gouttes  de pétrole sorties du fond de la mer à Sèmè. Deux  mille mètres a-t-on appris. Ce fut un immense plaisir. Ce que Dieu a béni, personne ne peut lui ôter sa réussite. VIF D’AFRIQUE se souvient encore de ces instants magiques de la gouvernance au Bénin et reconnaît par la même  occasion, au tonton ministre des mines, de l’époque ses vrais talents d’artistes et d’artisan de ces recherches. Mais tonton, nous attendons toujours le pétrole.