Notre planète est sérieusement en danger. En effet, dans un document de 270 pages élaborés par les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), il est dévoilé des risques importants pour la planète issus du réchauffement climatique.
Lundi 28 février 2022, des scientifiques du Giec ont alerté sur les conséquences du réchauffement climatique sur la santé, la société et l’écosystème. Selon le rapport, les choses seront encore plus corsées d’ici quelques années. « Nous n’en sommes qu’au début », a signalé l’un des auteurs du texte et chercheur au Bureau des recherches géologiques et minières, Gonéri Le Cozannet.
Toujours selon le rapport, ce changement climatique se manifestera en deux périodes : un premier très court terme que nous traversons déjà couvrira les années 2021-2040 et un moyen-long terme entre 2040-2100. Ces conséquences sur la santé sont l’augmentation des maladies respiratoires causées par les feux de forêt, ou des pathologies liées à la nourriture, à l’eau et aux animaux une progression du choléra, provoquée par l’augmentation des pluies et des inondations, l’augmentation des températures et des événements extrêmes dans certaines régions mais également des conséquences sur la santé mentale.
En ce qui concerne la société en générale et les écosystèmes, le changement climatique touchera d’abord et beaucoup plus les animaux, les plantes et les espaces naturels. Il y aura aussi une réduction de la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau entraînant des problèmes de malnutrition.
« Les aléas climatiques réduisent la production agricole, et le CO2 stimule la photosynthèse mais réduit la qualité nutritive des cultures », affirme Delphine Deryng, chercheuse et autrice du rapport. Pour faire donc face à ce danger qui se dirige droit sur la planète, toute l’humanité devra s’adapter à un autre type de fonctionnement pouvant limité le réchauffement climatique. Toute action pouvant conduire à la réduction des risques devra être posé maintenant et sans attendre, ont fait savoir les scientifiques du Giec.