Le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni était lundi 14 novembre 2022 devant les membres de la commission budgétaire de l’assemblée nationale pour défendre le projet de loi de finances exercice 2023.
Il a exposé devant les députés, les grandes orientations du projet de loi de finances exercice 2023. De son exposé, il ressort que le Budget général de l’Etat pour la gestion 2023 est équilibré en emplois et en ressources pour un montant global de 3033,337 milliards de FCfa.
Cela correspond à un taux d’accroissement de 19,4% par rapport à la loi de finances 2022 et une hausse de 2,3% par rapport à la loi de finances rectificative de 2022. Ce projet de loi de finances qui du reste demeure ambitieux et social, intervient dans un contexte socio-économique de forte hausse des prix des matières premières, de reprise des tensions d’approvisionnement dues à la guerre russo-ukrainienne et aux effets post-Covid-19.
A cela, s’ajoute la situation sécuritaire dans la sous-région. Un ensemble de facteurs qui ont poussé à la revue des prévisions macroéconomiques pour 2022. Initialement prévu à 7%, le taux de croissance s’afficherait à 6,0%. Le projet de loi exercice 2023 prévoit pour les dépenses d’investissement un montant de 959,750 milliards de FCfa. Ce montant est en hausse de 5,4% par rapport à la loi de finances rectificative 2022, et de 18,1% par rapport à la loi de finances initiale de 2022.
Sur le plan social, le projet de loi de finance exercices 2023 a prévu la poursuite de plusieurs chantiers. Il s’agit notamment:
du Programme national intégré des cantines scolaires (Pnasi) dont le taux de couverture actuel est de 75% avec un million d’enfants impactés,
de l’atteinte des cibles des Odd relatives à l’eau pour tous à l’horizon 2023,
de l’accélération de la mise en œuvre du projet Arch,
de l’extension de la mesure de gratuité des frais de contribution des filles du secondaire dans 20 Communes pilotes,
de la prise en charge par l’Etat des cotisations sociales des travailleurs domestiques et de la mise en place d’une nouvelle politique de subventionnement des frais de raccordement des ménages au réseau électrique.