Patrice Ago Simènou et Ganiou Soglo, les deux premiers candidats à avoir des dossiers incomplets
La Commission électorale nationale autonome a enregistré hier lundi 1er février, le dépôt des dossiers des premiers candidats à l’élection présidentielle du 11 avril prochain. Ils ont noms Patrice Simènou Agi et Ganiou Soglo, fils de l’ancien président de la République, Nicephore Soglo.
Du 1er au 4 février, la Cena reçoit les dossiers des candidats désireux, de prendre part à l’élection présidentielle prochaine. Dans la journée de ce lundi, deux candidats ont déjà fait leur déclaration de candidature. Le premier a pour nom Patrice Ago Simènou. Venu donc s’enregistrer comme candidat, son dossier de déclaration de candidature était aux exigences du code électoral, le dossier était dépourvu au moins de parrainages et du poste de Vice-président. « Je suis candidat individuel et on parle de parrainage. Moi j’ai compris dans un autre sens que le parrainage ne concerne que les députés et les maires. Je suis candidat indépendant. Vous savez que c’est mon Dieu qui me parraine. S’il a accepté qu’on me recale, j’accepte », a-t-il laissé entendre. Et il poursuit « Les textes nous ont dit: vous déposez votre dossier au niveau de la Cena, on vous enregistre et le reste c’est après. Rien n’a encore commencé. On vient de déposer et on attend qu’on soit retenu d’abord », précise-t-il.
A sa suite, la Cena a enregistré dans la même journée un deuxième candidat. Il s’agit en effet de l’ancien Ministre de la culture et des sports, Ganiou Soglo. A sa sortie, il affirme « Je suis candidat car la Constitution du 11 décembre 1990 me le permet. C’est notre loi fondamentale, la voix de tout un peuple qui a été votée par référendum. Et je ne saurais cautionner la relecture de notre constitution en procédure d’urgence par quelques personnes, nuitamment vers 2 heures du matin, personnes auxquelles je ne reconnais aucune légitimité. Notre peuple mérite respect, compassion, intégrité et amour. Ni la coercition, la violence, la cupidité, la veulerie ne me détourneront de cette marche vers la liberté et le retour d’une vraie démocratie », a déclaré le fils de l’ancien Président Nicéphore Soglo.