Voici de quoi retourne le projet
« Agir ensemble pour une ville de Porto-Novo plus résiliente aux changements climatiques ». C’est-là, la noble ambition des autorités municipales de la capitale dans l’exécution du projet Porto-Novo Ville verte, financé par l’Agence française de développement (Afd).
Dans ce cadre, le samedi 20 février 2021, a eu lieu la première édition de « la course relais des écoliers et écolières sur les 100 pas du Roi ». Partis du sanctuaire de Maria Tokpa, ces écoliers et écolières venus du premier arrondissement de Porto-Novo ont pris par l’Ecole primaire publique d’Akron avant d’échouer sur le terrain de basket ball de Chagoury où a eu lieu la distribution de coupes et d’enveloppes financières aux plus méritants. Une cérémonie qui a été réhaussée par la présence de Charlemagne Yankoty, dynamique et trés ambitieux maire de la ville capitale. Il y avait à ses côtés, les chefs des premier et deuxième arrondissements, les chefs quartiers, les directeurs des écoles publiques concernées et certains conseillers municipaux. Dans son allocution, il a rendu hommage à ses prédécesseurs qui étaient à l’origine dudit projet.
Description du projet
Le projet comprend l’élaboration d’un plan de développement urbain durable afin de faire de Porto-Novo une ville résiliente, structurée, adaptée au changement climatique et soucieuse de la préservation de son environnement. Il intègre l’aménagement et la protection environnementale des berges lagunaires et des quartiers précaires par l’aménagement de voies d’accès aux berges et l’accompagnement d’activités génératrices de revenus (maraîchage, pisciculture). Il prévoit également la rénovation urbaine de quartiers proches de la lagune (désenclavement et renforcement de la connectivité via l’aménagement de voies, drainage, arborisation) et la réhabilitation de places traditionnelles et de maisons afro-brésiliennes.
Un accompagnement technique et institutionnel des services de la mairie est également mis en place. À terme, l’expérience et les enseignements de ce projet pourront inspirer de nombreuses villes subsahariennes implantées sur le littoral, dans les zones humides ou aux abords de grands fleuves.
Ce projet bénéficie d’un appui financier de l’Afd et du Fonds français pour l’environnement mondial (Ffem), et d’un appui technique grâce à deux coopérations décentralisées avec le Grand Lyon et la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise