Le candidat déclaré à l’élection présidentielle du 11 avril 2021, est revenu sur l’actualité nationale du pays. Il a évoqué le processus électoral en cours qu’il qualifie d’exclusion et a proposé deux mesures urgentes au gouvernement pour une sortie de crise.
Pour le professeur de droit, la première chose à faire est de se débarrasser du parrainage. Il affirme que :
» dans ce contexte quasi-monolithique, les dégâts du parrainage sont là, devant nous. Il faut courageusement s’en débarrasser par l’adoption d’une loi dérogatoire reportant l’application du parrainage aux présidentielles qui viendront à partir de 2026
Pour le candidat Joël Aïvo c’est bien possible puisque cela a été fait lors des élections communales. « Ils l’ont fait le 2 juin dernier pour les communales alors qu’ils n’avaient aucun adversaire en face d’eux. Cette fois-ci c’est pour sauver la paix, donc ça doit être possible », a-t-il souhaité.
Pour la deuxième opinion, l’un des membres du Front pour la Restauration de la démocratie a demandé que le calendrier électoral soit réaménagé « afin d’éviter le vide juridique à partir du 6 avril 2021 ».
Pour finir, Frédéric Joël Aïvo a martelé son envie de participer à la prochaine élection présidentielle. « Face à la volonté du pouvoir d’exclure ses opposants, nous avons décidé d’avancer courageusement avec ma foi que la cause de notre peuple triomphera. »
« Nous sommes déterminés à prendre part à ce scrutin. Nous nous battrons de toutes nos forces pour que cette élection ne soit ni privatisée, ni volée aux Béninois. Nous savons que le peuple béninois n’acceptera pas une troisième élection vendangée et bâclée »,
a-t-il affirmé.