Perte progressive de grandes vedettes de la musique béninoise : Des maux à exorciser sous nos cieux ?

De son vivant, la belle chanteuse Vivi l’international a fait tomber sous son charme toutes les générations.

La mort de Victorine Agbato le 15 février 2022 avait terriblement fait mal à beaucoup de gens. Ses confrères et consœurs ont été eux aussi touchés par ce drame. Tout le peuple béninois avait fait part de son chagrin par rapport à la disparition de cette icône de la musique béninoise.
Une voix sûre et apaisante. Un style unique et détaché. La chanteuse Vivi l’Internationale, était également une militante engagée de la démocratie et de la paix.

Adulée par toutes les couches sociopolitiques du pays pour ses chansons qui ont bercé les enfants des années 1990 notamment. C’est son « hymne pour la paix » qui l’avait révélée, lors des assises de la conférence nationale, dans les années 90. Une bibliothèque musicale a brûlé avec le décès tragique de cette dame. Il y a donc lieu de s’interroger sur ces pertes enregistrées progressivement dans le monde musical. Il faut dire qu’avant le décès de Vivi l’international, il y a eu Edia Sophie (première femme artiste au Bénin), le roi du tchink système Tohon etc… Toute chose qui doit faire réfléchir et faire prendre de mesures pour célébrer les vedettes de leur vivant et éviter les simulacres d’hommages.
Il y a quelques semaines, c’est la mort de Gbéssi qui a été agité avant son démenti. Les artistes décèdent tragiquement, qu’est ce qui se passe. La nature nous prive t-elle de repères ? La question reste posée.