ONU : Les USA reviennent au conseil des droits de l’homme pour contrer l’influence nocive de la Chine
Linda Thomas-Greenfield, est la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’Organisation des Nations Unies. Elle vient d’être nommée dans la foulée de l’installation de la nouvelle administration. Une fois nommée, cette femme au caractère bien trempé, a clairement annoncé les couleurs : «les Etats-Unis doivent retourner au Conseil des droits de l’homme, notamment pour contrer le travail de sape de la Chine.»
Les défenseurs des droits de l’homme aux USA n’auront pas à attendre trop longtemps. En effet, le nouveau président Joe Biden n’a pas fait trop languir son monde. Il vient donc de revenir sur cette décision désastreuse de l’administration Trump. Celle de déserter le conseil des droits de l’homme de l’ONU. La nouvelle administration en place depuis le 20 janvier vient d’aborder un nouveau virage. Une nouvelle dynamique est en train de naître entre le conseil des droits de l’homme de l’ONU et les Etats-Unis. La nomination de Linda Thomas-Greenfield en est le premier signal fort. Une fois l’épreuve de son audition par la commission des relations extérieures du Sénat, passée, la candidate proposée par le président Joe Biden à ce poste d’ambassadrice auprès de l’ONU à New-York, a été, sans équivoque sur la nouvelle ère qui va s’ouvrir sur les relations sino-américaines audit conseil.
Elle a levé tout doute: les Etats-Unis veulent réintégrer le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU. Devant les sénateurs, elle a notamment affirmé: le succès de la Chine «dépend de nos retraits répétés» des agences multilatérales onusiennes. Elle renchérit plus loin: «Nous savons que la Chine œuvre à travers tout le système des Nations unies pour imposer un agenda autoritaire qui contredit les valeurs fondatrices de l’institution, des valeurs américaines. » voilà qui annonce clairement, un changement de cap par le président Biden.