La course au parlement est au cœur de l’actualité politique. Initiés et non initiés à la chose politique assistent aux intrigues politiques et aux sorties médiatiques des différents partis légalement constitués, et qui peuvent se lancer dans cette course au parlement s’ils le souhaitent.
L’élection est définie comme l’instrument de désignation des gouvernants et apparaît comme un substitut au tirage au sort, au hasard ou aux prédictions des oracles, à l’hérédité ou à la cooptation, une alternative viable à l’autodésignation et un outil de participation des citoyens à la gestion de la chose publique. Elle constitue, en effet, l’une des poutres maîtresses de tout régime démocratique car ce dernier est celui dans lequel les gouvernants sont choisis par les gouvernés au moyen d’élections sincères et libres. Dans la pratique, l’élection libre et honnête semble démentie dans nombre de pays d’Afrique francophone et justifie qu’on se pose la question de savoir si les élections qui se déroulent dans ces pays sont des « élections comme les autres », c’est-à-dire des moyens crédibles de promotion des alternances démocratique et politique. Au Bénin, avec la réforme du système partisan, le jeu électoral a connu quelques améliorations qui suscitent toujours des commentaires et des insinuations au niveau de certaines coteries politiques. Le terrain politique à la veille des législatives de 2023 semble bien quadrillé par les acteurs aussi bien de la mouvance au pouvoir que de l’opposition. Ceux de l’opposition souhaitent des élections inclusives, pour dynamiser le parlement.
Offres
Les acteurs politiques béninois dans leurs différentes sorties politiques et ou médiatique perdent de vue ou ignorent à dessein le programme sur la base duquel, ils veulent aller à ces joutes électorales. Sous d’autres cieux, on parlera de contrat de législature. Si les acteurs des partis politiques proches du pouvoir surfent sur les réalisations du chef de l’État, qui, en réalité ne sont pas des offres politiques propres à ces partis. Quant aux acteurs politiques de l’opposition, ils sont pour la plupart dans la dénonciation, la critique. Au point où des observateurs trouvent que les offres politiques sont mis sous boisseau. Pour que ces élections législatives se passent, il faut que les offres soient connus des électeurs.