Obtention du récépissé d’existence légale de LNA : Clément Kouchadé décline les ambitions du parti

Reconnu parmi les partis politiques qui existent légalement au Bénin, La Nouvelle Alliance (LNA), a obtenu son récépissé d’existence légale le vendredi 25 mars dernier. Plein d’ambition, les ténors de cette nouvelle formation politique veulent exister sur l’échiquier politique national.

Le vice-président de ce parti, l’ancien directeur général de l’Onab, Clément Kouchadé, a décliné les ambitions de La Nouvelle Alliance au cours d’un entretien accordé à Plateau Actu un média partenaire. A l’en croire, le parti est né pour participer à l’animation de la vie politique au Bénin. Quand un parti politique nait, c’est pour nécessairement participer à l’animation politique nationale. Nous pourrions maintenant intervenir sur les dossiers politiques, les questions qui sont liées à la vie de la Nation », a laissé entendre l’ancien cacique du parti FCBE.

Créé à quelques mois des élections législatives, le parti compte participer au scrutin du 8 janvier prochain. « Il y a les élections en vue. Le parti LNA va participer naturellement aux élections comme tout autre parti qui est né et qui pourra participer à la vie politique. L’essentiel est que le jeu politique soit clair et que nous ayons toutes les assurances que le scrutin sera pur et clair », a souhaité Clément Kouchadé, l’ancien leader FCBE dans la commune de Pobè.

S’agissant de l’idéologie que défend le parti, La Nouvelle Alliance est une formation politique basée sur le socialibéralisme. Elle vise également à consolider la démocratie et l’Etat de droit à en croire l’ancien FCBE. « Nous pensons que notre naissance pourra nous aider à construire une société solidaire et démocratique. Contribuer à la défense et au renforcement de cette démocratie qui est très chère au peuple béninois », a indiqué Clément Kouchadé.

Il faut rappeler qu’au Bénin, après la réforme du système partisan, un parti politique doit être capable de réunir 10% des suffrages sur le plan national avant de lever un siège à l’assemblée nationale.