Joe Biden dans le feu de l’action
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le président américain, Joe Biden a signé ce mercredi 27 janvier, trois décrets. Ces décrets visent à s’attaquer à ce qu’il qualifie de menace existentielle. Par la suite, il ordonne à son administration de mettre un terme aux subventions fédérales liées à l’industrie fossile et à investir dans l’économie verte.
A.A
Joe Biden s’implique davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Comme face au Covid-19, nous avons désespérément besoin d’une réponse nationale unie à la crise climatique, car il existe bien une crise climatique. Nous ne pouvons plus attendre», affirme le président américain. Ce dernier tient à se démarquer de son prédécesseur, il veut s’appuyer sur la science. Et il s’emploie à calmer les inquiétudes de la classe ouvrière : « Vous savez, on peut mettre des millions d’Américains au travail en modernisant notre système de distribution d’eau, de transports, nos infrastructures énergétiques. Quand je pense au changement climatique et à ses réponses, je pense emplois. Construire une infrastructure moderne, résiliente, et un avenir avec une énergie propre va créer des millions d’emplois bien rétribués. »
Joe Biden entend aussi fédérer les autres pays dans ce combat contre le réchauffement climatique : « Nous devons guider la réponse mondiale. Parce qu’aucun défi ne peut être relevé par les seuls États-Unis. Nous savons ce qu’il faut faire, il faut simplement le faire. » Le président a annoncé la tenue d’un sommet sur le climat pour le 22 avril prochain, jour du cinquième anniversaire de l’accord de Paris, que les États-Unis viennent de réintégrer.
« Tout l’enjeu pour Joe Biden, c’est de montrer que le retour des États-Unis s’accompagnent d’un plan climat ambitieux, crédible, solide et de profiter de l’énergie multilatérale que ça va créer pour entraîner d’autres pays dans leur sillage – le Japon, le Canada, l’Australie, qui auraient besoin d’être sacrément poussés – et ainsi accélérer l’action. De là à ce que les États-Unis soient perçus comme un leader, je pense qu’on a un peu de marge », tempère David Levaï, chercheur à l’Institut de développement durable et de relations internationales (Iddri).