Transparency international a révélé ce jeudi 28 janvier l’indice de perception de la corruption au titre de l’année 2020. Ainsi, le Bénin régresse de 3 points avec la note de 41/100. Une note qui ne correspond pas à la moyenne mondiale qui est de 43 sur 100.
Le Bénin occupe désormais la 43e place selon l’indice perception de la corruption publiée par Transparency international. Il se trouve ainsi derrière le Cap-Vert, le Sénégal et le Ghana. Selon les propos de Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International, « la COVID-19 n’est pas seulement une crise sur le plan sanitaire et économique. C’est également une crise sur le plan de la corruption. Et pour l’instant, nous n’arrivons pas à l’endiguer ». Elle précise que « l’année écoulée a mis à l’épreuve les gouvernements comme jamais auparavant, et ceux dont le niveau de corruption est le plus élevé ont eu le plus de mal à relever le défi. Mais même ceux qui sont à la tête de l’IPC doivent de toute urgence s’attaquer au rôle qu’ils jouent dans la perpétuation de la corruption dans leur pays et à l’étranger ».
Dans le classement, le Danemark et la Nouvelle-Zelande ont obtenu 88 points et sont les premiers. La Syrie, la Somalie et le Soudan du Sud boucle la boucle avec 14, 12 et 12 respectivement. Rappelons que pour l’édition 2020 de l’IPC 180 pays et territoires sont classés en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, en s’appuyant sur 13 évaluations et enquêtes auprès d’experts et de dirigeants d’entreprises. L’IPC utilise une échelle allant de zéro (fortement corrompu) à 100 (très faiblement corrompu).