Gestion solitaire opaque et hasardeuse à la tête de la commune de Zagnanado : Le maire Justin Kanninkpo soupçonné d’enrichissement illicite
Serait-il plus vorace ou plus gourmand que son prédécesseur, l’ancien maire Symphorien Misségbétché ? L’actuel maire de la commune de Zagnanado, Justin Kanninkpo est suspecté d’enrichissement illicite.
Tenez ! En dix-huit mois (18) de fonction, à la tête de cette commune rurale au cœur de la région Agonlin, le maire Justin Kanninkpo a déjà plusieurs réalisations d’envergure à son propre compte. Des biens matériels dont plusieurs constructions de types modernes. De source bien informée, une première construction se trouve à Adjélolo, un village de son arrondissement natal, Banamè, composée d’un bar restaurant et d’une auberge. Une seconde construction dans la maison de son père toujours à Banamè, une troisième dans le village de Gbatèzounmè toujours dans le même arrondissement et une quatrième, à Bohicon derrière l’immeuble de l’hôtel Dako. Cette dernière construction où réside actuellement le Maire est la mieux construite des trois premières qui ne sont pas des moindres. La source nous renseigne également qu’en plus de ces quatre réalisations d’envergures, le maire Justin Kanninkpo aurait aussi à son actif, plusieurs véhicules taxis en circulation et une autre construction en cours à Abomey Calavi.
On est à même de se demander si le salaire et les primes dun maire dune commune rurale comme celle de Zagnanado peuvent suffire à tant de réalisations en si peu de temps. Où bien, le maire serait-il en train d’emboîter le pas à son prédécesseur en se servant à sa guise les ressources issues de l’exploitation des carrières de sable et de pierres concassées de la commune. Pendant ce temps, les problèmes existentiels de la commune qui sont là à son arrivée et qui sont liés au lotissement, à l’impraticabilité des voix d’accès à certains arrondissements et chef lieux d’arrondissement et autres, n’ont bougé dun iota. Aussi, d’anciens élus communaux et locaux restent sans percevoir les diverses primes à eux dû par l’administration communale.
Alors que jusqu’à sa prise de service en juin 2020, le maire en question, enseignant du primaire sans le CEAP avait du mal à s’offrir un lopin de terre en campagne, car, vivait un train de vie difficile. C’est à croire que ce qui se passe aujourd’hui à Zagnanado donne raison au chef de l’État le président Patrice Talon qui a engagé d’importantes réformes dans la décentralisation avec le recrutement des secrétaires exécutifs et autres pour une gestion efficace efficiente et saine des ressources communales.
Affaire à suivre…