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Fin de mandat de Trump aux USA/ Entre au revoir et bon débarras !

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Dans une Amérique divisée plus que jamais, Donald Trump le président de toutes les controverses, s’apprête à tirer sa révérence. C’est dans moins de dix jours, et pas forcément dans la gloire. Car l’acte final, qu’est l’attaque du Capitole par ses partisans en furie, a finalement porté une estocade au peu d’estime qu’il pourrait encore avoir dans le cœur de la grande majorité de ses concitoyens. Décidément, et c’est le moins qu’on puisse dire, la présidence du narcissique 45e locataire du bureau ovale va s’achever comme il a commencé : sous le feu nourri des critiques. Dans ce chaos, l’Amérique dira-t-elle au soir de la passation de charges, qu’on imagine déjà électrique, ‘’Goodbye Mister President ou Get out Mr. Trump’’ ? 

Dans une Amérique qu’il a largement contribué à déchirer sous toutes ses coutures, Donald Trump, le président sortant est vomi par nombre de ses compatriotes. Seuls les irréductibles vindicatifs et partisans d’une nation en mal de grandeur, le portent en triomphe et entendent avilir les symboles d’une démocratie pluri-centenaire.

De plus  en plus isolé, il est banni de plusieurs médias sociaux, notamment son préféré, Twitter. Les passes d’armes sont depuis quelques jours, stoppées. Les conférences de presse houleuses sont en standby. La question qui taraude l’esprit, est de savoir comment Trump et les médias américains vont occuper leurs journées à présent. En attendant la passation de pouvoir à Joe Biden le 20 janvier, Trump aura-t-il le cœur à faire du Golf, son sport favori ? Ou simplement, va-t-il s’occuper de ses affaires personnelles ?  Ou finalement va-t-il lancer sa campagne électorale pour les échéances à venir ?

A une semaine de cette passation de service à laquelle il n’assistera d’ailleurs pas (une première depuis 1870), le temps du bilan est bien lugubre pour ce président qui reste en entier une énigme et un véritable instant de bégaiement de la démocratie américaine, dont l’héritage hantera des décennies durant, la politique dans ce pays.

En tout cas, quoi qu’il arrive, fort de sa farouche volonté de « Make America great again », il a réussi jusqu’à la débandade du Covid-19, à faire de l’économie américaine, une économie saine.

Sur le plan de l’immigration, son fameux mur, ne verra pas totalement le jour. Un rêve inachevé donc.

Au sujet de la configuration de la cour suprême, les Républicains peuvent le remercier.  Avec le concours des circonstances suicidaires pour les Démocrates, il a réussi à nommer trois juges à lui seul. Tous évidemment, des juges conservateurs proches de sa base.

En guise de bonus, il lègue une nation ciselée, sur fonds d’exacerbation de tensions raciales et un pays malgré sa grandeur, qui se trouve sérieusement en retrait sur la scène internationale.

Voici autant de motifs pour lesquels, l’Amérique au soir du 20 janvier, dira au président Trump de dégager de la Maison blanche. L’administration Trump aura donc été agitée et imprévisible sur toute la ligne. Un débarras en fin de compte !

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