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Destitution de Donald Trump/ Quand les démocrates font face à des questions de procédure

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Il faudrait que dix-sept républicains se rangent aux côtés des démocrates pour que Donald Trump soit condamné à l’issue de son procès qui démarre le 9 février prochain. Mais peu d’élus de ce parti vont oser défier l’ancien locataire de la Maison Blanche, toujours très populaire au sein de l’électorat conservateur. C’est en tous cas ce qu’indique un vote de procédure ce mardi.

A.A

Debout la main droite levée les sénateurs jurent de servir la justice de manière impartiale pendant le procès en destitution. Mais à peine son serment prononcé, Rand Paul, élu du Kentucky, conteste la procédure. « Depuis midi mercredi dernier, Donald Trump n’occupe aucune position listée dans la Constitution. C’est un citoyen privé. Je dépose donc une objection. Cette procédure viole la Constitution et n’est pas conforme. »

Chuck Schumer, chef de la nouvelle majorité démocrate, rétorque immédiatement : « la théorie selon laquelle la destitution d’un ancien responsable est anti-constitutionnelle est complètement erronée, quelle que soit l’analyse : du point de vue du contexte constitutionnel, de la pratique historique, et du sens commun le plus basique. »JL’objection de Rand Paul est soumise au vote : 45 républicains sur 50 le rejoignent pour contester la légalité du procès de Donald Trump. Parmi eux, Mitch McConnell qui a pourtant reconnu la responsabilité de l’ex-président dans les émeutes du Capitole. Seuls cinq élus républicains ont rallié les démocrates. Il en faudra 17 pour obtenir la condamnation du président à l’issue du procès. Cela semble de plus en plus improbable.

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