Un citoyen béninois saisi la Cour constitutionnelle
Un recours en inconstitutionnalité est déposé à la Cour constitutionnelle lundi 25 janvier contre le président Patrice Talon, le ministre de la Communication et de la poste, Alain Orounla, l’ex-ministre d’Etat, François Abiola de même que la commission électorale nationale autonome.
La Cour constitutionnelle a enregistré un recours en inconstitutionnalité contre le président Patrice Talon, le ministre Alain Orounla, l’ex-ministre François Abiola et la Cena. Déposé par le citoyen béninois Armand Bognon, ce recours d’une vingtaine de page fait suite à leurs différents avis en ce qui concerne certaines décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Il a saisi la Cour constitutionnelle pour contrôle de constitutionnalité sur les décisions de la Cadhp contre le Bénin. le recours stipule : « En vertu des articles 3 et 122 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, je voudrais demander à la haute juridiction de déclarer contraire à la constitution du 11 décembre 1990 notamment en ses articles 7, 41, 59 et 35 la position du président de la République Monsieur Patrice Talon, du gouvernement, de la commission électorale nationale autonome, du ministre de la Communication, monsieur Alain Orounla, de monsieur François Abiola contre certains arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples » le requérant dénonce de ce fait l’opposition des autorités suscitées quant à la mise en œuvre par le Bénin de trois arrêts de la Cadhp et estiment que ces derniers ont violé notamment les articles 7,41, 59 et 35 de la constitution béninoise. Ces arrêts rendus par la Cadhp sont en faveur d’Eric Noudehouenou Hounguè et de l’opposant Sébastien Ajavon.