La crise sanitaire du Covid-19 a des répercutions énormes sur les leviers économiques au sein de l’espace Uemoa. Au dernier trimestre de l’année 2020, l’environnement des affaires s’est davantage dégradé. En effet, l’indicateur du climat des affaires est ressorti une nouvelle fois en repli de 3,85% en novembre 2020, en glissement annuel, après la baisse de 2,3% le mois précédent. Cette situation qui traduit une orientation défavorable de l’opinion des chefs d’entreprise, reflète une contraction relative des carnets de commandes dans les secteurs du commerce et des services. « Dans la même veine, l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce s’est contracté de 4,8% en novembre, en rythme annuel, après un recul de 1,9% le mois précédent, en ligne essentiellement avec la baisse des ventes de produits pétroliers et alimentaires. », note le site Sikafinance. Cette évolution de l’environnement des affaires a toutefois été atténuée par la hausse de +3,3% en novembre de la production industrielle, après l’augmentation de +4,5% durant le mois d’octobre ; en lien notamment avec la décélération du rythme de progression de la production dans le secteur des industries extractives. « Parallèlement, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti également en légère hausse de +0,7% en novembre, après une progression de +1,8 en octobre. On souligne ainsi que les activités économiques dans l’UEMOA n’ont pas encore retrouvé leur dynamisme d’avant la crise sanitaire. », lit-on sur le site Sikafinance. Au fil des mois, les différents États de l’Uemoa subissent les contrecoups des effets nocifs du Covid-19. En dépit des efforts fournis par les gouvernements pour contenir et limiter les dégâts, l’environnement des affaires est déprimé.
Dickson H.